Massages bien-être, la fin du monopole des kinésithérapeutes

Les kinésithérapeutes ne disposent plus d’un monopole que pour les seuls massages poursuivant une finalité thérapeutique.

Le point sur le cadre légal de la pratique des massages « bien-être ». Article de Stéphanie Tamburini, juriste pour la MASCF.

Le 26 janvier 2016, l’Assemblée nationale a refondé la Loi L. 4321-1 du Code de la Santé publique. Il s’agissait

  • d’une part, de préciser la nature du métier de kinésithérapeute (lui permettant notamment de développer davantage la recherche universitaire)
  • et d’autre part, de libérer le terme de massage, présent dans l’ancienne version de la loi

Cette modernisation de la loi rend, dès lors, infondées les dernières tentatives de poursuivre les praticiens en massage bien-être du simple fait d’utiliser le terme de massage dans la présentation de leur profession. Reste, bien sûr, de la responsabilité des professionnels du bien-être, d’être très clairs sur l’explication de leur pratique qui se distingue de celle des kinésithérapeutes.

Cette modification de la loi a été une avancée incontestable dans la place que la société accorde à l’activité de praticien en massage bien-être. 


Sommaire

  • Une infirmière pénalement poursuivie pour des massages « bien être » 
  • Que dit la loi ? 
  • La Cour de cassation applique, pour la première fois, les nouvelles dispositions légales 
  • A retenir : un monopole désormais limité aux massages à visée thérapeutique 
  • La fin d’une controverse ? Pas si sûr…

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