Rapport de l’IGAS sur l’ostéopathie

Formation des ostéopathes : l’Igas pointe à nouveau ses faiblesses.

La situation en France

Répartition des ostéopathes selon la catégorie professionnelle en décembre 2021

Répartition des ostéopathes selon la catégorie professionnelle en décembre 2021

En France l’ostéopathie est la médecine complémentaire la plus répandue. La situation particulière de ces professionnels, en accès direct pour la population, issus de formations hétérogènes qui partagent un même titre entretient une confusion qui nuit à l’information des usagers.

L’activité des ostéopathes est encadrée par des référentiels de compétences mais il n’existe aucune étude d’envergure évaluant leur activité réelle.


Alarmes

  • des dérives possibles au sein de certaines écoles aux enseignements doctrinaires, excluant la collaboration avec les autres professionnels
  • il ressort des auditions et des visites menées par la mission que les référentiels métiers ne sont pas toujours respectés, voire ne sont pas connus de certains étudiants et professionnels en exercice (certaines manipulations, notamment celles du crâne, de la face et du rachis, ne peuvent être effectuées qu’après établissement par un médecin d’un diagnostic attestant l’absence de contre-indication, d’autres sont tout simplement exclues en toutes circonstances, comme les manipulations gynéco-obstétricales)

Recommandations

L’IGAS formule deux recommandations essentielles :

  • la mise en place d’une commission nationale chargée de décrire et d’évaluer les pratiques
  • la mise en place d’un registre des accidents graves consécutifs à ces pratiques.

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